LA PRESSE ECRITE

En France la libre expression est un droit.
L’un des textes qui a fondé la démocratie et la liberté en France est la "déclaration des droits de l’homme et du citoyen". L’article 11 affirme : " La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (…) ".
Mais il faut attendre la loi du 29 juillet 1881 pour que l’indépendance des médias soit garantie.
Au XXe siècle la presse écrite a joué un rôle de contre pouvoir mais pendant cette même période elle a également subit la censure .

LE CONTRE POUVOIR

"Il ne peut pas y avoir de démocratie sans une presse libre". Au siècle des Lumières, Montesquieu mettait en place les concepts de séparation des pouvoirs qui incarnent l’Etat, le pourvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.
Le premier devoir d’une démocratie est d'autoriser des contre-pouvoirs, sans eux la démocratie est en danger. La liberté de penser, d’écrire, de publier et la liberté de la presse sont des éléments fondamentaux.

Dans les pays démocratiques, le rôle de la presse écrite a toujours été important. On a même appelé cette presse « Le quatrième pouvoir »
Sa fonction principale est d’informer, mais aussi d’observer et de critiquer les trois autres pouvoirs : le législatif (les parlements), l’exécutif (le gouvernement) et le judiciaire (les tribunaux).

C’est au XXe siècle que la presse écrite joue à plein son rôle de contre pouvoir, notamment dans le quotidien "l'Aurore" avec la publication de "J'accuse" de Zola dans l'affaire Dreyfus, mais également dans le "New York Journal" avec l'expression du pouvoir du magnat de la presse, William Randolph Hearst, dont la vie fut illustrée au cinéma par Orson Welles dans "Citizen Kane", et enfin dans le "Washington Post"avec l'affaire du "Water Gate".

L'AFFAIRE DREYFUS

L’AFFAIRE DREYFUS COMMENCE COMME UNE BANALE AFFAIRE D'ESPIONNAGE.
Elle va secouer l'opinion publique en France et dans le reste du monde pendant plusieurs dizaines d'années.

Ce sont les prémices de la guerre entre la France et l'Allemagne.
En septembre 1894, une espionne française, Marie Bastian, employée comme femme de ménage à l’ambassade allemande, trouve dans la poubelle d’un bureau, un bordereau. Ce bordereau n’est pas signé, mais vient d’un officier de renseignement français, qui annonce l’envoi de documents sur les moyens défense française et notamment sur l’artillerie.
Le ministre de la guerre demande une enquête. un officier-stagiaire à l'État major, le capitaine Alfred Dreyfus, polytechnicien et artilleur est très vite soupçonné à cause de la ressemblance d’écriture avec celle du bordereau. Dreyfus est un coupable idéal, il est alsacien d'origine juive, et il connaît très bien l'allemand, et en plus ses collègues de travail et ses supérieurs ne le trouvent pas très sympathique et un peu prétentieux.

DREYFUS EST ARRÊTÉ LE 15 OCTOBRE 1894.
Malgré un dossier très mince, il est arrêté sous l'inculpation de haute trahison.
Il n'est pas guillotiné grâce à une loi qui a aboli la peine de mort pour les crimes politiques. Mais il est condamné au bagne à vie pour haute trahison.



LA DÉGRADATION.
Avant d'être déporté à vie vers l'île du Diable en Guyane, le 5 janvier 1895, le capitaine Alfred Dreyfus "subit le déshonneur suprême, il est solennellement dégradé dans la cour des Invalides".


"L'AFFAIRE"
"L'Affaire Dreyfus" commence un an plus tard avec la révélation de son innocence.
En mars 1896. Le lieutenant-colonel Picquart, qui dirige le service de renseignements, découvre que le véritable auteur du bordereau est le commandant Esterhazy. Il en informe le chef de l'état-major. Mais pour faire taire le lieutenant-colonel Picquart, on le mute en Tunisie.
En octobre 1896, le colonel Henry, des services secrets, désireux d'écarter les soupçons d'Esterhazy, fabrique un nouveau bordereau qui enfonce encore plus Dreyfus.
Entre temps, la famille du capitaine Dreyfus fait appel au journaliste Bernard-Lazare pour chercher des motifs de révision du procès.
Enfin, le 14 novembre 1897, le sénateur de Strasbourg Kestner, lui aussi convaincu de l'innocence de Dreyfus, publie une lettre où il annonce des faits nouveaux. Le lendemain, Mathieu Dreyfus (le frère de Alfred Dreyfus)qui n'a plus rien à perdre, dénonce Esterhazy comme le véritable auteur du bordereau.
Le 11 janvier 1898, Esterhazy, qui a lui-même demandé à être jugé, est acquitté par un conseil de guerre et c'est le lieutenant-colonel Picquart qui "fait les frais du procès", il est accusé de faux, et est emprisonné et chassé de l'armée.
A Paris, chacun prend parti et l'Affaire prend vite un tour politique:
– il y a d'un côté ceux qui considèrent que Dreyfus, comme tout citoyen a droit à un procès équitable; ce sont les «dreyfusards». Parmi eux beaucoup de pacifistes de gauche et des idéalistes de droite comme Charles Péguy.
– de l'autre côté, les «antidreyfusards» qui considèrent que ce qui est primordial c'est l'intérêt national. Face à l'Allemagne (l'ennemie), il n'est pas question d'entamer le moral de l'armée avec un procès en révision de Dreyfus, qu'il soit ou non innocent.

De plus le fait que Dreyfus soit d'origine juive et bourgeoise, passionnent encore plus les gens.

COUP DE THÉÂTRE LE 13 JANVIER 1898;
Le 13 janvier 1898, coup de théâtre avec la publication d'un article "incendiaire", titré "J'accuse" et signé par le célèbre écrivain Émile Zola. Il y dénonce les mensonges et les compromissions des autorités. Zola doit s'exiler pour ne pas être emprisonné.
Mais pour le gouvernement il n'est plus possible de ne rien faire. Dreyfus revient du bagne. Il est à nouveau jugé, condamné à dix ans de prison et aussitôt gracié par le Président de la République.
Le dénouement a lieu le 12 juillet 1906 avec sa réhabilitation par la Cour de Cassation.

L’EXPRESSION DU CONTRE POUVOIR DE LA PRESSE

A la fin du XIXème siècle, Zola est un écrivain qui bénéficie d’un grand prestige, il vient de terminer la série des Rougeon Macquart. Certains de ses amis sont antisémites, mais, lui, prend de la distance avec cette discrimination.
Tout d’abord l’affaire Dreyfus ne l’intéresse pas vraiment, mais il est choqué par les articles antisémites de Edouard Drumont dans le journal « La Libre Parole »
Aussi il s’engage dans la lutte contre l’Antisémitisme et publie un article provocateur le 16 mai 1896 dans « Le Figaro », Le titre de cet article est « Pour les Juifs » il y dénonce le retour du fanatisme. Zola va rencontrer des hommes qui se battent pour faire éclater la vérité, comme Bernard Lazard qui a publié « La vérité sur l’affaire Dreyfus". Avec tous ces témoignages, Zola est convaincu de l’innocence de Dreyfus.
Il rencontre également le vice président du Sénat qui lui demande de faire éclater la vérité.
Zola a alors conscience des risques qu’il prend si il s’engage dans cette affaire. Il devra s’attaquer aux Institutions, au Président de la République, au Parlement, à l’Eglise Catholique et également à une partie de l’opinion publique qui croit en la culpabilité de Dreyfus.
Zola se lance donc dans la lutte et le 25 novembre 1897, il publie un article soutenant le président du Sénat qui est très critiqué pour ses positions dreyfusarde, suivi de deux autres articles contre l’antisémitisme : « le syndicat » et le « procès ».
Mais ces articles ne permettent pas de faire réviser le procès de Dreyfus et d’autant plus que le vrai coupable est acquitté le 11 janvier 1898.

Mais le 13 janvier, Zola fait paraître dans le quotidien "l'Aurore", un pamphlet dont Clémenceau trouvera le titre "J'accuse". Le quotidien va être vendu à plus de 300 000 exemplaires. Ce pamphlet va faire prendre un tournant à l'affaire, à partir de ce moment là, la vérité est en marche. L'article "J'accuse" et la passion qu'il va suscité, vont entraîner directement la révision du procès. Avec cet article engagé, la presse écrite devenait un redoutable contre pouvoir pouvant rétablir la justice.

Avec l'Affaire Dreyfus, la Presse Ecrite devient désormais un moyen de pression redoutable sur la classe politique. La Presse ne se contente plus d'informer sur l'Affaire, elle va l'amplifier et la dramatiser

C'est désormais un véritable pouvoir qui s'affirme.

LE QUATRIEME POUVOIR AU CINEMA








Le quatrième pouvoir a été représenté au cinéma dans le film « Citizen Kane » de l’acteur et cinéaste états-unien, Orson Wells.
Le personnage de Kane dans ce film a été inspiré par William Randolph Hearst (1863-1951) grand magnat quasi dictateur de la presse

Pendant une soirée mondaine, Orson Wells subit un affront de la part de William Randolph Hearst. Pour se venger de cet affront Wells décide de faire un film qui dénonce les pratiques de Hearst et révèle sa véritable personnalité au public.Bien entendu, William Randolph Hearst fera tout pour empêcher la sortie du film.

RESUME DU FILM
Citizen Kane raconte la vie compliquée et conflictuelle d’un magnat de la presse, Charles Foster Kane, en grande partie inspirée de la vie de William Hearst.
Juste avant de mourir le milliardaire Charles Foster Kane prononce le mot "Rosebud". Thomson, un journaliste, cherche à connaître le sens de ce mot. Pour cela, il enquête auprès de la famille et des amis de Kane. Mais tous ceux qui ont côtoyé Kane donne de lui une version différente, si bien que les récits s'entrecroisent, brouillent les pistes et augmentent le sentiment de mystère qui entoure la personnalité du héros.
Il va alors découvrir la vie de ce personnage aux multiples facettes...




WILLIAM RANDOLPH HEARST
William Randolph Hearst nait le 29 avril 1863 à San Francisco.
Hearst suit des études de journalisme à Harvard où il est influencé par le journaliste Joseph Pulitzer, dont, plus tard, il deviendra le principal rival. A 23 ans Hearst a son premier journal, son père, multimillionnaire dans le secteur minier, lui donne en 1863 le "San Francisco Examiner", journal qu’il avait reçus en règlement d’une dette de jeu.
William Randolph Hearst veut une nouvelle orientation pour le journalisme : le journalisme "d’investigation réformiste" allié au "sensationnel sinistre".
En 1895, il rachète le New York Morning Journal, journal peu rentable, et engage des écrivains réputés comme Stephen Crane et Julian Hawthorne. Il devient alors le concurent direct de Joseph Pulitzer, propriétaire du New York World,.et un an après il lance le journal du soir.
Puis ce sont les débuts de la bande dessinée et Hearst comprend vite son intérêt et engage les meilleurs dessinateurs et scénaristes de comique. Les titres, les bannières et les illustrations sont grandioses. Il engage des journalistes célèbres comme Ambrose Bierce, Jack Londres et Mark Twain.
Son journal « le New York Journal-American » atteint des tirages sans précédent avec des articles sensationnalistes et malhonnêtes

COMME ON LE VOIT DANS « CITIZEN KANE » :
« VOUS FOURNISSEZ LES IMAGES, JE FOURNIRAI LA GUERRE ! »

Beaucoup d'historiens croient que les gros titres des journaux d'Hearst sont à l’origine de la guerre entre les Espagnols et les Américains en 1898.
A la fin du XIXème siècle l’Espagne ne conserve que quelques unes de ses anciennes possessions, Cuba, les Philippines, et Porto Rico. Des mouvements indépendantistes cubains s’opposent à l’Espagne.
Hearst est depuis deux ans sur le marché journalistique new yorkais et il voit dans le conflit avec l’Espagne, une chance d'augmenter le tirage de ses journaux.
Et il y voit aussi le moyen de gagner sa propre bataille contre son rival Joseph Pulitzer.
Envoyant des reporters sur place pour informer les américains sur la « cruauté » des colonisateurs, Hearst publie dans ses éditoriaux attaque sur attaque contre l’Espagne et contre l’immobilisme américain, et ses journaux se vendent de plus en plus.
A un de ses illustrateur, Frederic Remington, qui se plaignait qu’il ne se passait rien à Cuba, Hearst répondit : "Fournissez les photos, je vous fournirai la guerre".
Hearst a été fidèle à sa parole, et son journal a publié des histoires terribles et atroces commises contre le peuple cubain, dont la plupart se sont avérées être de complètes inventions.
Des articles paraissent sur les camps de la mort espagnols, sur les actes cannibales espagnols, sur l’infâme dictature.
L’opinion publique est touché, le style « sensationnaliste » s’impose et les concurrents de Hearst suivent et en rajoutent , bientôt toute la classe politique parle de la crise cubaine.
Enfin en 1898 l’explosion du cuirassé américain USS Maine dans le port de La Havane donne à Hearst le prétexte rêvé. « Il ne peut s’agir que d’un ignoble sabotage commis par les espagnols». Pulitzer publie des photos des « saboteurs ». Hearst renchérit avec des illustrations montrant comment ceux-ci ont placé une mine sous le bateau*.
Pendant plusieurs semaines, chaque jour, il consacre plusieurs pages de ses journaux à l’affaire du Maine et réclame vengeance en répétant : « Remember the Maine ! In Hell with Spain » (Souvenez-vous du Maine ! En enfer l’Espagne !). Tous les autres journaux suivent. La diffusion du New York Journal passe d’abord de 30 000 exemplaires à 400 000, puis franchit régulièrement le million d’exemplaires !
L’opinion publique était chauffée à blanc. L’atmosphère devint hallucinante
le président William McKinley est soumis à une énorme pression de la part de la presse puis de l’opinion publique.
McKinley a peur de provoquer la division de son parti, le parti républicain, et peur d’annuler ses chances d’être réélu en 1900, s’il continue de s’opposer à la guerre.
Aussi il déclare la guerre à Madrid le 25 avril 1898

(*En 1911, une commission d’enquête sur la destruction du Maine devait conclure à une explosion accidentelle dans la salle des machines.
Et en 1975, une enquête menée par l’amiral Hyman Rickorer a examiné les données recueillies par un examen de l’épave en 1911, et a conclu qu’il n’y avait aucune preuve d’explosion externe. La cause du naufrage était due à une combustion spontanée de poussière de charbon dans un réservoir à charbon près d’une source de chaleur et placé trop près des munitions du bateau)


LE JOURNALISME JAUNE
Au début du XXème siècle la presse écrite est la principale source des nouvelles en Amérique.
C’était courant que les articles des journaux soient le reflet du rédacteur en chef, et non des articles objectifs.
Le public américain ne pouvaient pas vérifier les informations imprimées.
Les journaux avaient ainsi beaucoup d’influence notamment sur le plan politique.
La concurrence entre Pulitzer et Hearst a provoqué une escalade dans la publication de reportages « sensationnalistes » irresponsables et acrocheurs.
Durant le conflit, Hearst va même jusqu’à publier en première page du New York Journal :
"Appréciez-vous la guerre du New York Journal ?" !!!!!!
Ce modèle de journalisme féroce et souvent immoral est appelé « le journalisme jaune »
Bien que l’expression été à l'origine inventée pour Joseph Pulitzer, Aujourd'hui c'est le nom de William Randolph Hearst qui est synonyme de « le journalisme jaune.





WILLIAM RANDOLPH HEARST ETAIT L’UN DES EXENTRIQUES LES PLUS INFLUENTS
et les plus controversés de son temps. Il a influencé l'histoire américaine de manières importantes. Il inspire l'assassinat politique, écrivant un éditorial à son sujet juste avant que le Président McKinley ait été tué.
Vers le milieu des années 1920, Hearst a fondé ou possède des journaux dans toutes les régions des États-Unis. Sa chaîne de journaux et périodiques comprend alors le Chicago Examiner, Boston American, Cosmopolitan et Harper’sBazaar, en plus de sa propre agence de presse, l’International News Service.
Au zénith de sa gloire Hearst possédait 28 journaux principaux et 18 magazines, avec plusieurs stations de radio et compagnies de film. Cela lui a donné une énorme puissance dans la diffusion des informations, étant donné que c’était le principal moyen d’information.
S'il avait une opinion sur un sujet, Hearst pouvait facilement influencé les pensées d’un grand nombre d’américains.
La grande dépression (années 30) affaibli sa position financière et en 1940 il a perdu la commande de son empire de communications.
Aujourd'hui, personne n'a une telle puissance. Il est impossible de déformer autant les nouvelles que Hearst l’a fait il y a cent ans.



Là encore le pouvoir de la presse écrite a été redoutable, et il avait même franchit un pas de plus en imprimant des mensonges.

L'AFFAIRE DU WATERGATE

UN FEUILLETON-POLICIER A L'AMERICAINE
L’affaire du Watergate est le plus grand scandale politique que les Etats Uni ont connu. Il obligea le président des Etats Unis, Richard Nixon, à démissionner.

Pourtant tout avait commencé comme un banal cambriolage dans l'immeuble du siège du Parti Démocrate : le "Watergate".
Le 17 juin 1972, à une heure du matin, le gardien de l’immeuble le "Watergate", fait sa ronde de nuit. Il remarque que deux portes ont été forcées. Il appelle discrètement la police, qui en arrivant découvre et arrête cinq hommes en flagrant délit. Ils ne ressemblent pas à des cambrioleurs ordinaires, mais plutôt à des agents secrets, ils ont sur eux de l’argent liquide et une grande quantité de matériel électronique d’écoute et d’espionnage.



CARL BERNSTEIN ET BOB WOOKWARD DU WASHINGTON POST
Deux journalistes du "Washington Post" Carl Bernstein et Bob Woodward, sentent le scoop, et mènent une enquête très compliquée, qui va les mener, jusqu’à la Maison Blanche et jusqu’au Comité pour la Réélection du Président républicain (CRP), Richard Nixon. Les deux journalistes, utilisent beaucoup le téléphone et contactent plusieurs centaines de personnes. Ils vont être aidés par un informateur inconnu se faisant appeler « Gorge Profonde » (Deep Throat en anglais) Pendant trente ans, les seules personnes qui connaissaient l’identité de « Gorge Profonde »étaient les deux journalistes et leur rédacteur en chef de l'époque. La véritable identité de Gorge profonde sera finalement révélée par le magazine états-unien "Vanity Fair", du 31 mai 2005. C'était W. Mark Felt, l'ancien directeur adjoint du FBI sous Richard Nixon. Concernant la raison de sa décision de rendre public son rôle dans cette affaire , il déclare qu'à l'âge de 91 ans, il souhaite « libérer sa conscience ».Le « Washington Post » confirmera l'information quelques heures plus tard.
C'est l’acharnement des deux journalistes qui va faire avancer l’affaire.
De son coté l’enquête judiciaire fait apparaître le rôle joué dans cette affaire par la CIA, ainsi que le lien avec le comité pour la réélection de Nixon. Les têtes commencent à tomber, notamment le président du CRP





MAIS RESTE LA QUESTION : Pourquoi ces cinq hommes se sont-ils introduit dans le quartier général du Parti Démocrate ?
Visiblement ils sont venus pour poser des micros, mais sur l’ordre de qui ? sont-ils venus pour voler des documents?
Le 22 juin 1972, le président Nixon déclare : « La Maison Blanche n’a aucune part dans cet incident précis ». et petit à petit l’affaire n’intéresse plus personne. Mais le "Washington Post", bien informé, révèle que des sommes énormes ont été blanchies par le CRP pour soutenir des actions pas très légales. Malgré cela Nixon triomphe à l’élection présidentielle de 1972. Nixon pense que l’affaire du « Watergate » est terminée. Mais le 8 janvier 1973 c’est le procès des cinq « plombiers » du Watergate et de deux de leur commanditaires, l’un des deux, McCord avoue les activités illégales du CRP.
Le 30 avril Nixon décide d’agir et parle à la télévision pour dire que ses plus proches collaborateurs, Dean, Ehrlichman et Haldeman, démissionnent. Ce qui tente de montrer que ceux-ci sont coupables et Nixon innocent. Le procès est une suite d’interrogatoires qui se disent et se contredisent. Mais lors d’un interrogatoire, un collaborateur à qui ont présente un document répond que c’est un extrait d’un enregistrement. "D’un enregistrement ? " -"Oui, le président enregistre tous ses entretiens, à l'insu de ses interlocuteurs".
L'enquête démontrera que Nixon avait ordonné des écoutes illégales, de responsables du Parti démocrate afin de trouver celui qui avait divulgué des informations sur la Guerre du Viêt Nam..
L'enquête montra également que certains proches de Nixon étaient coupables de "levées de fonds illégales, d'obstruction à la justice et de faux témoignages". Il fut également révélé et diffusé par la presse que Nixon avait menti pour cacher sa participation. il avait essayé de caché aux enquêteurs les bandes magnétiques comportant les enregistrements de toutes les conversations menées dans le bureau ovale.
Richard Nixon continue à se défendre, mais il préfère démissionné quand une procédure de destitution est engagée contre lui, Avant la fin de la procédure, le 9 août 1974, il quitte ses fonctions de président.
Il est remplacé par son vice-président, Gérald Ford, dont la première action officielle est de gracier Richard Nixon, ce qui a pour effet de stopper la procédure.
Nixon dont la profession était avocat, sera radié du barreau de l'Etat de New York en 1976.

Le scandale du Watergate est devenu l'une des plus célèbres affaires de corruption de l'histoire des Etats-Unis. Aujourd'hui, suite à ce scandale, les médias américains ont pris l'habitude d'utiliser le suffixe "Gate" pour désigner les affaires d'Etat, les actions illégales ou les mensonges des autorités gouvernementales américaines : Irangate, Monicagate, etc... Le mot "gate" en anglais veut dire "porte".



Dans cette affaire, le rôle de contre pouvoir qu'à joué la presse est évident et très important, car il a pu touché au plus haut de l'Etat.
Sous la protection des lois de la liberté de la presse, les journalistes ont pu assurer leur mission sans craintes.




CONCLUSION AU QUATRIEME POUVOIR

Avec les lois sur la liberté de la presse, la libre expression a permis à la presse écrite, au cours du XXème siècle, d'exercer un véritable pouvoir, que l’on a même appelé le « contre pouvoir » ou le « quatrième pouvoir ».
Que ce soit dans l’affaire Dreyfus, dans l’affaire du Watergate ou dans la vie de William Randolph Hearst au travers du film de Orson Welles « Citizen Kane », elle a montré que ce pouvoir pouvait être redoutable.
Avec ce contre pouvoir la presse écrite fit tremblé et même chuté des gouvernements.
Ses prises de position ont influencé autant les pouvoir exécutifs et judiciaires que l'opinion publique, et a réellement modifié le cours de l'histoire



Jean SCOAZEC

La censure au XX e siècle:

Source:http://cm1cm2.ceyreste.free.fr/médias.html

-La censure, petite présentation:
- la censure, est une suppression pour la presse écrite, de certains articles de journaux, ou la coupure de certains passage d’un livre, et cela parce qu’il étaient jugés en défaveur du pouvoir ou bien dangereux pour la sécurité du pays.

Point de vue de journaliste:
-Pour les journalistes, la censure est, une intervention illégitime et insupportable de la part de pouvoirs externes au milieu professionnel. Surtout le pouvoir politique et le pouvoir économique, parce qu’elle porterait atteinte à la libre expression et à la libre circulation de faits, d’idées ou d’œuvres.

Source:http://fr.wikipedia.org/wiki/Blasph%C3%A8me

-Dans les pays démocratiques ou il n'y a théoriquement pas de censure, les journalistes peuvent écrire sans avoir à faire valider leurs articles par le gouvernement. Cela s'appelle la liberté de la presse. La censure est, dans la plupart des cas, la surveillance, l'examen ou le contrôle par un gouvernement ou un régime politique, des moyens publics d'expression tel que les journaux, la télévision ou autres, …
Autre forme de censure:

-L'autocensure: est la mise en œuvre par la personne d'une censure qu'elle s'applique à elle-même.
Elle peut avoir différentes raisons:

-des raisons politiques: Les journalistes peuvent parfois avoir peur de divulguer une information qui pourrait leur attirer les foudres du pouvoir politique.

-des raisons religieuses: car Le blasphème (parole ou discours qui insulte violemment la divinité),a été aboli en France par la Révolution française en 1792, cependant l'autocensure à motif religieux n'a pas complètement disparu, comme l'illustrent spectaculairement les violentes réactions aux caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten.

-Où l’autocensure peut être dû à des raisons: hiérarchiques, si un journaliste peut hésiter à écrire un article dont il sait qu'il sera mal perçu par sa hiérarchie, par peur d'un possible licenciement, lorsque le journaliste est salarié, et lorsque son statut est précaire.

La censure, qui la met en place et pourquoi?

Source:
http://www.avenir-geopolitique.net/politique/influence/
http://www.memo.fr/article.asp?ID=PAY_SUI_CON_023
http://www.cpj.org/censored/censored_fr.pdf
http://www.grandslacs.net/doc/3675.pdf
+ Cour d’histoire

La censure, qui la met en place et pourquoi?

- de nos jour le contrôle de la presse écrite, notamment par les dictatures, provoque censure et propagande. Ainsi parfois la presse est soumise au gouvernement, mais parfois elle est contre celui-ci.

-Dans les pays démocratiques les médias sont appelés par certains un "quatrième pouvoir".

-L'expression quatrième pouvoir: désigne par extension tous les médias, de quatrième pouvoir, dans la mesure où ils peuvent parfois servir de contre-pouvoir face aux autres trois pouvoirs incarnant l'État (pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire).

-la Censure de la presse écrite donc fait partie des outil du pouvoir, mais La censure fait notamment partie de l'arsenal de l’état pour maintenir l’économie, exemple pendant la première guerre mondiale mais fait également de la répression avec les dictatures comme lors de la seconde guerre mondiale:

- pendant la première guerre mondiale, les femmes se mettent à travailler pour continuer à vivre mais aussi pour remplacer les hommes partis à la guerre. Cette économie qui avait pour but de fournir des armes et des munition au hommes et aussi pour nourrir la population, était elle dirigé par l’état. Il est vrai
que si toutes ces personnes ont tenu face à la guerre c’est grâce à une solidarité entre les soldats et la population. Mais l’état y est aussi responsable, car lors de cette guerre, de nombreux moyens sont utilisés pour ne pas faire perdre la motivation de la population. Comme par exemple dans la publicité avec des affiches comme support, mais aussi sur les carte postales, et autres. Mais ces outils de propagandes ne sont pas vu de la même façon par les soldats qui prennent cela pour une insulte à leur souffrance. Et pour ne pas perdre cette motivation de la population l’état censure la presse mais également les correspondances entre les soldats et leurs proches, Pour éviter que l’atrocité de la guerre ne soit dévoilé.
C’est également ce qui c’est passé lors de la seconde guerre mondiale.

-Au début de la guerre, le Conseil fédéral, tout en maintenant le principe de la liberté de la presse, institua un contrôle. Les instructions communiquées aux journaux étaient les suivantes : le citoyen a droit à des informations ; tout journal peut exprimer son opinion et émettre son jugement pour autant que ses sources soient sûres et qu'il s'abstienne de toute offense ; la critique est permise si elle s'exerce de manière objective et mesurée. Il ne s'agissait pas d'une censure préventive, mais d'une surveillance a posteriori , qui prévoyait toute une gamme de sanctions : « avertissement personnel », « mise en garde », séquestre d'un numéro, assujettissement à une véritable censure préventive, avertissement public, suspension et enfin interdiction. La mesure suprême ne fut utilisée que très rarement ; la Neue Basler Zeitung, frontiste, et Freiheit, communiste, ou encore la revue Völkerbund financée par l'Allemagne et paraissant à Genève en furent frappées.

Et de nos jours;

-Elle reste encore aujourd'hui présente dans de nombreux pays. Comme par exemple:

-dans la Corée du nord qui est le pays où sévit la plus grande censure, selon une analyse du Comité pour la protection des journalistes. La Corée du Nord communiste s’avère ainsi être le plus grand vide en matière d’information : aucun journaliste indépendant ne s’y trouve et tous les postes de radio et télévision en vente ne peuvent capter que les fréquences stipulées par le gouvernement.

-Mais il y a également La Birmanie, le Turkménistan, la Guinée équatoriale et la Libye, qui font partis des pays les plus censurés dans le monde .

-En Europe la censure est combattue depuis le 17ème siècle. La censure se traduit par un contrôle des informations diffusées, par les pouvoirs en place, guidant ainsi les médias vers les informations qui ne leur sont pas défavorables.

-Le deuxième outil utilisé par les pouvoirs, surtout en dictature, est la propagande (qui va la quasi-totalité du temps de paire avec la censure). Par ce moyen les pouvoirs font passer à l'aide de la presse écrite des informations, souvent fausses ou exagérées, ou bien qui leurs sont favorables.
-exemple en ex-URSS.
-Ces deux outils vont évidemment contre la liberté de la presse et sont souvent utilisés dans des pays où elle n'est pas autonome.



-Exemple de deux articles de lois pouvant interdire la publication:

Article 61:
Le droit de prendre connaissance ou de diffuser des documents émanant des pouvoirs exécutif, judiciaire ou législatif peut être limité si cela est nécessaire en considération:
1. Du secret de la défense nationale, de la monnaie et de l'intégrité du territoire national;
2. Du secret des délibérations du Conseil du Gouvernement, des délibérations judiciaires, autres que celles des autres autorités du pouvoir exécutif,
3. De la prévention et répression des infractions pénales.
14 La décision de limiter l'accès à l'information ou la diffusion peut faire l'objet d'un recours devant les juridictions compétentes.

Articles 62:
Sans préjudice du droit de communiquer des idées sur les questions portées à la connaissance des tribunaux, il est interdit de publier les actes d'accusation et tous autres actes de procédure criminelle ou correctionnelle avant qu'ils aient été lus en audience publique.

la censure et la liberté d'expression

http://www.hku.hk/french/dcmScreen/lang3033/lang3033_presse.htm
http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=19

Comment la censure ampute-elle la presse écrite de sa liberté d’expression?
-En France, où le rôle de l’état dans les affaires publiques du pays a toujours été considérable, le rôle de la presse comme instrument critique du pouvoir a été d’autant plus grand. La liberté d’action et d’expression des journalistes a été limitée par le gouvernement jusqu’à la 3ème République (1871). En général, les journalistes devaient se contenter des informations qu’ils obtenaient de sources officielles. Les journalistes ont donc développé un rôle de commentateur de cette information, le plus souvent critique. Après 1881, une loi sur la liberté d’expression donnait aux journalistes une réelle indépendance vis-à-vis du pouvoir, mais le rôle critique qu’ils s’étaient assignés est resté.

-Au 20e siècle la censure, agit dans les pays où la presse n’a pas de liberté d’expression. Mais il existe, également des organisme comme RSF(reporter, Sans, Frontières),qui lutte depuis maintenant près de 20 ans pour la liberté d’expression, dans les pays qui ne l’ont pas. Reporters sans frontières œuvre au quotidien pour que l’information reprenne ses droits. RSF compte malheureusement des chiffres plus tragiques de reporter qui perdent la vie alors qu’ils faisaient leur travails. Comme en 2004:
- 53 professionnels des médias ont perdu la vie alors qu’ils travaillaient pour nous informer. Et actuellement, plus de 100 journalistes sont emprisonnés dans le monde pour avoir simplement voulu exercer leur métier. Mais RSF à également ce qu’il appelle la liste noir. Cette liste est celle de journalistes qui ce sont fait agresser et même assassiner pour certains.

Voici la liste noire de reporter sans frontières:

AfriqueGambie
Agresseur: Abdou Bojang - policier de Banjul
type: - Agression
sanction: - Aucune procédure en cours

Guinée
Hawa Sangaré - soeur du ministre de l’Environnement
- Agression
- Aucune procédure en cours

Malawi
Jeremiah Chihana - Neveu du leader du parti politique Alliance pour la démocratie
- Agression
- Aucune procédure en cours

R.D. Congo
Capitaine "Jules" - Responsable de la Garde républicaine à Kisangani
- Agression
- Aucune procédure en cours

AmériquesArgentine
Pereyra, Daniel - Fils du maire de Florencio Varela
- Menaces de mort
- Aucune procédure en cours

Brésil
Flávio Rogerío de Oliveira, Adriano Gomes da Silva et un dénommé "Cláudião" - Sympathisants du Parti des travailleurs
- Agression
- Aucune procédure en cours

Colombie
Front 34 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) - Chef du Front 34 des FARC - Enlèvement ou séquestration
- En cours d’instruction

Mexique
Rojas, Martin - Leader du gang des "Chupaductos"
- Assassinat ou tentative d’assassinat
- En cours d’instruction

Pérou
Henry Pulido Gómez - Reponsable de l’entreprise de construction Servicios Generales Sosa
- Agression
- Aucune procédure en cours

Les frères Gilfor et Gib Alva Sotomayor - Fils du directeur de l’Université Los Angeles, de Pomabamba
- Agression
- Aucune procédure en cours

Pinedo Rolando et Fernández Rengifo Fernando - Fonctionnaires municipaux
- Agression
- Aucune procédure en cours

Venezuela
Boris Blanco Arcia - Ancien policier
- Assassinat ou tentative d’assassinat
- Arrêté

AsieBangladesh
Haque, Nurul - Leader du parti Jamaat-e-Islami
- Menaces de mort
- Aucune procédure en cours

Hossain, Mofazzal - Officier de police
- Enlèvement ou séquestration
- Arrêté

Suman, Sayeed Hasad
- Attentat ou tentative d’attentat
- En cours d’instruction

Talukder, Shahidul Alam - député et dirigeant local du BNP (Bangladesh Nationalist Party)
- Agression
- Aucune procédure en cours

Uddin, Sultan Salah - Leader du parti politique Jubodal
- Menaces de mort
- Pas d’information

Pakistan
Cheema, Aftab - Officier de police
- Agression
- Aucune procédure en cours

Mobeen, Ahmed - Officier de police
- Agression
- Aucune procédure en cours

Philippines
Ambol, Norhan - Tueur à gages
- Assassinat ou tentative d’assassinat
- En cours d’instruction

Cabayag, Jerry - Tueur à gages
- Assassinat ou tentative d’assassinat
- Arrêté

Hawani, Asuri
- Ancien chef de la police et actuel conseiller à la sécurité du maire de Pagadian
- Obstruction à la justice
- En cours d’instruction

Maulama, Mohamed Madix - Tueur à gages
- Assassinat ou tentative d’assassinat
- En cours d’instruction

-Les journalistes sont aussi confrontés aux obstacles dressés par les gouvernements qui restreignent l’accès aux zones de conflits dans les pays étrangers. Comme par exemple, depuis 1995, aucun correspondant n’a été autorisé à se rendre dans la région où le gouvernement du Sri Lanka livre une lutte sans merci aux Tigre du mouvement de libération de Tamoule. « nous restons hors-jeu », comme l’affirme Nirupama Subramanian, qui est envoyé spécial à colombo, pour le quotidien indien, the Hindu. La transmission de l’information en temps réel à malheureusement eu pour effet de durcir le contrôle politique. Dans les situations d’urgence, les journalistes sont parfois contraint de devoir choisir entre deux versions, alors que ceux ci ne sont pas forcément préparés à ce genre de situation. Surtout quand deux états sont en guerre, quelle « vérité » doit transmettre un reporter? Celle du « camp » auquel s’est rallié sont pays, ou celle de l’ennemi. C’est une forme de censure pressante qui s’abrite sous de faux prétextes d’objectivité, sert souvent à nier ou minimiser la culpabilité des puissances occidentales dans des actes de violence inadmissibles ou de terrorisme.

conclusion sur la censure de la presse écrite

l'évolution de la liberté d'expression, dans la presse écrite depuis la 3e république à permit de diminuer la censure de celle-ci. De nos jours il n'y a plus, en théorie de censure, dans les pays démocratiques. cependant il existe encore des régimes ou zones de conflits, où la presse écrite n'a plus d'autonomie ou n'existe plus, c'est pour ces pays que certains organismes se sont mis en place pour que ceci retrouvent une liberté d'expression.

BIBLIOGRAPHIE

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BIBLIOGRAPHIE CONCERNANT LA CENSURE

Bibliographie:

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Source: http://cm1cm2.ceyreste.free.fr/médias.html
Consulté le: 24/10/06

-Titre du site:La censure du courrier pendant la seconde guerre mondiale.
Source:http://o.lafarge.free.fr/php/accueil_fr.php
Consulté le: 14/10/06

-Titre du site:Autocensure
Source:http://fr.wikipedia.org/wiki/Autocensure
Consulté le: 14/10/06

-Titre du site: LE GENOCIDE NAZI ET LES NEGATIONNISTES
Source:http://aphgcaen.free.fr/cercle/comte.htm
Consulté le: 21/11/06

-Titre du site:Influence de la presse
Source:http://www.avenirgeopolitique.net/politique/influence/
Consulté le: 28/11/06

-Titre du site: presse et censure
Source:http://www.memo.fr/article.asp?ID=PAY_SUI_CON_023
Consulté le:12/02/07

-Titre du site: les dix pays maîtres de la censure
Source:http://www.cpj.org/censored/censored_fr.pdf
Consulté le:03/02/07

-Titre du site:loi régissant la presse écrite et audio visuelle
Source:http://www.grandslacs.net/doc/3675.pdf
Consulté le:20/01/07

Autre source: Cour d’histoire de première

Source utilisé pour le TPE:

http://cm1cm2.ceyreste.free.fr/médias.html
http://www.avenir-geopolitique.net/politique/influence/
http://www.memo.fr/article.asp?ID=PAY_SUI_CON_023
http://www.cpj.org/censored/censored_fr.pdf
http://www.grandslacs.net/doc/3675.pdf
+ Cour d’histoire

FICHE DE SYNTHESE Jean SCOAZEC

Le thème que nous avons choisi est « la presse écrite »
Je l’ai proposé à Jérémie qui l’a immédiatement accepté.
Les raisons de mon choix sont diverses.
Je suis passionné par l’information, et dans les différents thèmes qui nous étaient proposés, la « Presse Ecrite » s’est tout de suite imposée à moi. Depuis quelques années Internet est entrain d’écraser la presse écrite, en effet aujourd’hui les informations circulent sur la toile gratuitement, en direct et en permanence.
Cela m’intéressait de mieux connaître le fonctionnement d’un médiat comme les journaux.
Est ce que les atouts et les contraintes étaient les mêmes pour les deux médiats ?
Les sujets que nous pouvions traiter dans le cadre de la presse écrite me semblaient nombreux.
Puis quand nous avons commencé à taper les mots clés sur un moteur de recherche, une grande quantité de pistes sont arrivées. Là encore j’ai repensé aux différences entre la presse écrite et Internet.
Pour les deux, l’expression est libre, mais en revanche seule la presse écrite subissait ou avait subit la censure.
J’ai trouvé très intéressant de traité de l’opposition entre liberté et censure.
Nous avions notre thème : la presse écrite, notre sujet : la libre expression et la censure.

Après discussion avec Jérémie, nous avons trouvé que le sujet était vaste, et comme il y avait deux parties bien distingues, il serait plus efficace de se répartir le travail. Donc d’un commun accord, nous avons choisit chacun une des deux parties.
Pour ma part la libre expression et la censure m’intéressaient toutes les deux, mais j’étais quand même plus attiré par la liberté de la presse.


Donc toujours par le même moyen, Internet, j’ai lancé des recherches avec juste les mots : « Liberté de la presse ». Plusieurs pistes se sont affichés, et j’ai décidé de changer un peu le traitement du sujet, en m’orientant vers le « pouvoir » de la presse. Je suis vite tombé sur des expressions comme : « contre pouvoir », « quatrième pouvoir ». Puis avec ces expressions sont arrivés des cas concrets, mais aujourd’hui au XXIème siècle les mots « pouvoirs » et « contre pouvoir » étaient associées à Internet, et l’expression qui revenait était même « Internet, le Cinquième pouvoir ».
Je me suis rendu compte que le contre pouvoir de la presse écrite était bien plus présent au XXème siècle.
De toutes les affaires, tous les pays, toutes les personnes concernés, certains revenaient plus souvent.
C’est ainsi que j’ai choisi de traiter le contre pouvoir dans l’Affaire Dreyfus, l’Affaire du Watergate et l’Affaire de Randolph Hearst par le biais du film d’Orson Wells « Citizen Kane ».


A part les premières séances où Jérémie et moi avons choisi ensemble les sujets, et où nous avons faits des recherches sur la presse écrite, nous avons avancé parallèlement, en gardant le contact, et en nous informant de notre progression personnelle. Chacun rédigeait sa partie à son rythme


Pour ma part les affaires que j’avais choisi de traiter me passionnaient, c’étaient comme des fictions avec de l’action et des rebondissements. La seule affaire où j’ai eu quelques doutes, c’est au sujet du film « Citizen Kane », qui pour le coup était de la fiction, mais tellement inspiré de la réalité que cela me permettait d’introduire la vie réelle du magnat de la presse Hearst.


En ce qui concerne le support de notre dossier, je trouvais que un site Internet était idéal, parce que l’informatique me plaît, parce que cela permettait que notre travail soit lu par beaucoup de monde, c’était aussi interactif car les visiteurs pouvaient laisser des messages, c’était facile à lire, et surtout c’était paradoxale, on aurait pu choisir de l’imprimer sous forme de journal, mais le faire paraître sous forme d’un site Internet qui justement a remplacé la presse écrite dans le rôle de contre pouvoir était un peu «provocateur».


Après des recherches pour la création d’un site nous étions d’accord que cela coûtait trop cher, que c’était trop compliqué et que cela demandais des connaissances que nous n’avions pas et que nous n’avions pas le temps d’acquérir.
Aussi j’ai proposé à Jérémie la création d’un blog, qui est d’un maniement assez simple et surtout est gratuit.



Pendant toute la préparation de ce TPE, ce qui a été pour moi le plus difficile à gérer a été le temps.
Les différentes affaires étaient passionnantes, et sur Internet il y avait énormément d’informations, et il était difficile de quitter certains site, et encore plus difficile de faire une synthèse de tous les éléments que j’avais récoltés.


Pendant tout ce travail les principales remises en cause que nous avons effectués, Jérémie et moi sont les choix des thèmes, sujet, ou support, cela nous a pris un peu de temps, mais nous avons changé d’orientation sans trop de mal, quand cela était nécessaire.
Pour ma part, je me suis remis en cause quand se sont posées des questions comme : suis je toujours bien dans le sujet ? est-ce que je ne m’éloigne pas trop du sujet ? est-ce que je ne traite pas trop de l’affaire et pas assez du rôle de la presse ? et je me suis dit que pour bien comprendre le rôle que la presse écrite avait joué, il fallait bien comprendre l’affaire, j’ai donc décidé de présenter les « affaires » dans leur chronologie.
Mais dans l’ensemble je n’ai pas été amené à changer de direction.


Ce TPE m’a permis d’apprendre beaucoup sur la presse écrite, je trouve que durant le XXe siècle elle a joué un grand rôle et que pour la première fois dans l’histoire elle pouvait changer le cours des choses en affrontant les autorités et le pouvoir politique, elle pouvait défendre et dire ce que pensaient les gens. Mais effectivement pendant la même période, et sous des pays autoritaires ou dictatoriaux, la censure pouvait être très vite rétablie.
On vois bien que de s’exprimer librement est véritablement un pouvoir, cela peut modifier le cours de la justice, déclencher une guerre ou renverser un gouvernement.
Ce n’est pas par hasard que dans les pays qui change de régimes et où la dictature s’installe, ce sont les média qui les premiers sont sanctionnés.


Si je fait un récapitulatif des objectifs que nous avions au début,
tout d’abord en ce qui concerne le fond et la problématique, le but est plutôt atteint, nous aurions pu traiter encore beaucoup plus d’exemple mais ceux que nous avons apportés ainsi que nos arguments illustrent bien notre sujet,
En ce qui concerne la forme, les recherches et la mise en place du blog, le résultat nous convient, même si nous avons manqué d’un peu de temps. Nous aurions sans doute pu être plus efficace, mais le résultat de ces six mois ont été positifs, dans la mesure où il nous a fallut acquérir une autonomie pour gérer le travail dans un délais imposé (trop court)
Pour conclure je pourrais dire que ce TPE m’a apporté des connaissances sur la presse écrite, que je n’avais pas, surtout en ce qui concerne la partie du contre pouvoir, j’avais bien sûr entendu parler de Dreyfus, du Watergate et du film Citizen Kane, je savais que cela avait été important pour leur époque, mais j’ai compris clairement que ces affaires avait un impact sur aujourd’hui. En ce qui concerne la censure, cela m’a fait comprendre que rien n’est jamais acquis, et que si on est libre aujourd’hui de dire, penser et écrire, demain cela peut changer.


Il a donc été intéressant pour moi de voir l’importance du rôle de la presse écrite au XXème siècle.