LE CONTRE POUVOIR

"Il ne peut pas y avoir de démocratie sans une presse libre". Au siècle des Lumières, Montesquieu mettait en place les concepts de séparation des pouvoirs qui incarnent l’Etat, le pourvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.
Le premier devoir d’une démocratie est d'autoriser des contre-pouvoirs, sans eux la démocratie est en danger. La liberté de penser, d’écrire, de publier et la liberté de la presse sont des éléments fondamentaux.

Dans les pays démocratiques, le rôle de la presse écrite a toujours été important. On a même appelé cette presse « Le quatrième pouvoir »
Sa fonction principale est d’informer, mais aussi d’observer et de critiquer les trois autres pouvoirs : le législatif (les parlements), l’exécutif (le gouvernement) et le judiciaire (les tribunaux).

C’est au XXe siècle que la presse écrite joue à plein son rôle de contre pouvoir, notamment dans le quotidien "l'Aurore" avec la publication de "J'accuse" de Zola dans l'affaire Dreyfus, mais également dans le "New York Journal" avec l'expression du pouvoir du magnat de la presse, William Randolph Hearst, dont la vie fut illustrée au cinéma par Orson Welles dans "Citizen Kane", et enfin dans le "Washington Post"avec l'affaire du "Water Gate".

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